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Bagages culturels

Pendant l’été 2020, Érudit a concocté un grand projet de diffusion de textes tirés des revues culturelles québécoises intitulé « Bagages culturels ». Minutieusement sélectionnés, ces articles sont axés autour des grands thèmes et mouvements phares qui ont influencé les paysages culturels du Canada et d’ailleurs. Ces articles, qui ont été présentés via les réseaux sociaux d’Érudit et de la SODEP, sont maintenant rassemblés ici. Érudit diffuse la version numérique des numéros courants et des archives de plusieurs revues culturelles. Ce sont ainsi des dizaines de milliers d’articles culturels qui sont accessibles, en majorité librement, sur la plateforme d’Érudit.

Découvrir la suite de ce projet : « Bagages culturels : session d’hiver ».

Le surréalisme – un mouvement artistique et littéraire audacieux

Dali

Inter

Joan Casellas

« Dali : artiste de l’action et performeur », no 101, 2008

Perçu par certains comme un être excentrique et par d’autres comme un génie artistique, Salvador Dalí a, chose certaine, su faire couler beaucoup d’encre. Joan Casellas étudie son apport au mouvement surréaliste, sa carrière artistique en général et ses réalisations en matière d’art performance. Portrait d’un personnage étonnant dans un article de la revue Inter.

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Dali

Québec français

Jean-François Guéraud

« René Crevel (1900-1935) : le surréaliste oublié », no 121, 2001

Connaissiez-vous le surréaliste René Crevel ? Peu évoqué sur la scène culturelle, il aurait pourtant été « le témoin privilégié de tous les événements que le mouvement a connus entre 1922 et 1935 ». Écrivain, il a légué au mouvement une œuvre littéraire de taille significative qui, de plus, est « de grande qualité ». Cet article, écrit par Jean-François Guéraud dans Québec français en 2001, passe en revue la vie et l’œuvre de ce surréaliste méconnu du public.

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(Re)découverte du cinéma d’ici et d’ailleurs

Allidousti

24 images

Gérard Grugeau

« Le cinéma iranien : portraits de femmes », no 114, 2003

Dans cet article tiré de 24 images, Gérard Grugeau nous fait voyager dans l’univers du cinéma iranien et ses portraits de femmes. En s’appuyant sur la prémisse que « les films sont toujours un bon indicateur de l’évolution des sociétés », l’auteur y présente des réalisateurs comme Dariush Mehrjui, Rassul Sadr-Ameli et Mohsen Makhmalbaf, qui abordent des thèmes aussi vastes que l’enfance, les réfugiés frontaliers et la condition féminine. Il décrit ce qui constitue, à ses yeux, une « culture riche et variée, souvent encore fragilisée par un ordre moral pernicieux et une censure arbitraire ».

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Hsiao Hsien

24 images

Corrado Neri

« Le cinéma taiwanais : nouvelle vague ou chant du cygne ? », no 155, 2011

Que connaissez-vous du cinéma taïwanais ? Dans cet article tiré de 24 images, Corrado Neri nous fait découvrir un cinéma méconnu, en proie à une crise sans précédent. En effet, après avoir connu une « aventureuse saison », la nouvelle vague du cinéma taïwanais (marquée par « ses hardiesses formelles, ses courageuses analyses de la société et de l’histoire de l’île, ses productions hermétiques et esthétiquement influentes ») est bel et bien terminée, d’après l’auteur. En passant en revue ses derniers succès commerciaux, sans oublier d’aborder leurs thèmes et figures marquantes, l’auteur met en lumière les défis complexes auxquels le genre se voit maintenant confronté.

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Pour la suite du monde

Spirale

Denys Desjardins

« La fiction documentaire ou l’art de résister », no 238, 2011

Découvrez (ou redécouvrez) l’importance qu’a eu le cinéma documentaire dans l’histoire culturelle du Québec à travers cet article signé par le cinéaste Denys Desjardins et paru dans la revue Spirale. L’auteur survole le bref historique du genre en contexte québécois en plus de nommer quelques unes de ses figures marquantes. L’article y questionne aussi l’avenir incertain du genre, qui aurait « fini par perdre son statut d’œuvre d’art pour devenir une marchandise qu’on vend et achète à la minute (comme des archives) et dont on dispose à sa guise. ».

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Smoke Signal

TicArtToc

André Dudemaine

« Peut-il y avoir un cinéma autochtone ? », no 8, 2017

André Dudemaine se penche sur cette question complexe dans un article de la revue TicArtToc. L’auteur y aborde les différents enjeux et défis liés à la vision du cinéma d’une perspective autochtone, notamment en ce qui concerne les croyances traditionnelles et la coupe des scènes, en plus de nous éclairer sur le concept de « souveraineté visuelle ». Il note, finalement, toute l’importance du défi que représente la déconstruction des mécanismes qui perpétuent les images stéréotypées d’une identité autochtone dans l’industrie télévisuelle.

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Jack Kerouac et la Beat Generation

Jack Kerouac

Québec français

Jean-Philippe Marcoux

« Jack Kerouac et l’Amérique », no 154, 2009

Jack Kerouac est connu comme l’écrivain « Franco-américain errant » de la « Beat Generation ». En partant de son « patois franco-canadien américanisé », cet article, écrit par Jean-Philippe Marcoux et publié dans Québec français, s’intéresse aux éléments qui caractérisent son œuvre, comme la quête d’un « héritage perdu », l’écriture spontanée, la métaphore de la route et l’influence de la musique « bop ». À une époque marquée par la montée du matérialisme et du consumérisme, Kerouac s’intéresse à écrire son expérience d’une « Amérique marginalisée », en puisant dans ses valeurs, ses paysages, ses routes et ses contradictions.

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Germaine Guèvremont

Québec français

Jean Morency

« L’errance dans le roman québécois », no 97, 1995

Dans un article de la revue Québec français, Jean Morency nous parle du thème de l’errance dans le roman québécois, où la fascination pour l’espace américain (qui caractérise aussi la figure du romancier beatnik) occupe une place importante. En faisant le parallèle avec les écrits de la « Beat Generation », l’auteur y présente des romans québécois et explique comment leurs personnages se « trouvent souvent définis par le rapport qu’ils entretiennent avec la nature et l’espace américains ».

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Regard sur les Automatistes

Riopelle

Histoire Québec

Martine Poulain

« L’art à l’époque de la « grande noirceur » : le Refus global », vol. 5 no 3, 2000

La publication du Refus global s’inscrit dans une période charnière de l’histoire du Québec, marquée à la fois par la répression grandissante du clergé et l’émergence d’importantes revendications qui ont bouleversé la scène artistique et la société dans son ensemble. Cet article, écrit par Martine Poulain, travaille à résumer brièvement les événements clés de cette « grande noirceur » et nous aide, ainsi, à mieux comprendre le contexte historique qui a vu naître le groupe des Automatistes et son célèbre manifeste. À découvrir dans Histoire Québec.

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Paul-Émile Borduas

ETC Media

Louise Fournel

« Un tableau est un objet sans importance », no 44, 1998

L’aspect révolutionnaire du Refus global a souvent tendance à laisser dans l’ombre la pensée artistique qui sous-tend l’art des Automatistes. Cet article de Louise Fournel, publié dans ETC Media, travaille à redonner vie à l’image d’un Paul-Émile Borduas « attentif aux mouvements subtils de l’intériorité humaine ». En faisant un bref tour d’horizon de ses fondements, l’auteure reconstruit la trame d’un mouvement qui a marqué la scène artistique du Québec.

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Claude Gauvreau

Lettres québécoises

André-G. Bourassa

« Le Projet poétique de Claude Gauvreau », no 7, 1977

Claude Gauvreau est considéré comme étant l’unique poète ayant fait partie du groupe des Automatistes. Il est notamment connu pour avoir rédigé une « poésie pure », c’est-à-dire « une poétique qui n’a pour règle et pour intention que celles de n’en pas avoir. » L’écriture automatique de Gauvreau, grandement influencée par le travail d’André Breton au sein des surréalistes, cherche avant tout à se dissocier du réel pour laisser « couler automatiquement le sur-réel ». Dans cet article publié dans Lettres québécoises, André-G. Bourassa nous présente le projet poétique de cet artiste d’exception en y apportant d’intéressantes pistes d’analyse.

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Expo 67

Expo67 Pavillon du Québec

Histoire Québec

Michel Pratt

« Expo 67 : ouverture et modernité », vol. 23 no 1, 2017

Avez-vous eu la chance de participer à Expo 67 ? L’Exposition universelle, tenue en 1967 sur le thème de « Terre des Hommes », a eu de nombreuses retombées positives sur la province québécoise, en contribuant notamment à l’ouvrir au reste du monde. Dans cet article, Michel Pratt résume l’organisation de cet événement de grande envergure, en passant par la création de son logo, l’origine des fameux passeports, l’orchestration des transports sur le site et, même, sa programmation de spectacles. Un article à ne pas manquer dans Histoire Québec.

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Expo67 Pavillon Ontario

Les Cahiers de la SQRM

Jean Boivin et Patrick Hébert

« Trois oeuvres musicales québécoises marquantes, diffusées quotidiennement sur le site de l’Exposition universelle de Montréal en 1967 », vol. 19 no 1-2, 2018

Plusieurs œuvres ont été diffusées quotidiennement dans les pavillons de l’Exposition universelle tenue à Montréal, en 1967. Parmi les plus marquantes, on note (dans cet article de Jean Boivin et Patrick Hébert) la musique du pavillon thématique « L’homme et les régions polaires » de Serge Garant, la sonorisation du pavillon Québec par Gilles Tremblay et, finalement, l’œuvre d’Otto Joachim destinée au pavillon du Canada. Pour en savoir plus sur la création et l’impact de ces trois œuvres marquantes, conçues en fonction d’un contexte et d’un espace public très particuliers, consultez cet article des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique.

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Expo67 Pavillon États-Unis

Cap-aux-Diamants

Pauline Curien

« Expo 67 : la découverte d’un Québec éblouissant », no 89, 2007

Dans cet article tiré de Cap-aux-Diamants, Pauline Curien raconte comment Expo 67 aurait permis aux Québécois et Québécoises de se forger une nouvelle identité à travers « l’image magnifique qu’elle leur renvoyait à eux-mêmes » et par ce phénomène qu’elle nomme l’ « appropriation symbolique ». En plus de décrire l’atmosphère grandiose qu’on retrouvait sur le site, elle propose une réflexion nuancée sur la relation qu’entretient la société québécoise avec l’Exposition universelle de 1967.

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Crédits pour les visuels : Daphnée BC

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