Numéro 170 – Printemps 2023
Dans ce numéro de la revue Nuit blanche, visitez Moncton, la littéraire, capitale de la culture acadienne. Rencontrez Serge Patrice Thibodeau et Émilie Turmel alors que le premier cède la place à la seconde à la direction littéraire des Éditions Perce-Neige. Au cœur de la discussion nichent les enjeux d’une transition réussie et les particularités de l’édition en Acadie. En couverture, Joyce Carol Oates dont Thérèse Lamartine explore l’œuvre multiforme à travers quatre ouvrages récents (ou pas). Lisez également un nouvel entretien de Michel Pleau avec un autre poète « discret », cette fois Michel Létourneau. En poésie toujours, Renaud Longchamps dévoile la genèse de son écriture. Le numéro présente aussi le dernier volet du retour en images et en mots de 40 ans de portraits d’écrivain·es, la romancière Marcelle Tinayre dans la rubrique « Écrivaines méconnues du XXe siècle » et le texte lauréat du concours littéraire de l’édition 2022 d’Octobre le mois des mots, « à mon corps rose » de Morgan Lajoie.
Numéro 169 – Hiver 2023
Ce numéro de la revue Nuit blanche poursuit les célébrations entourant le quarantième anniversaire du périodique ! En première et quatrième couverture, retrouvez un échantillon de unes marquantes, à l’intérieur, la suite de l’exploration de quatre décennies de portraits d’écrivain·es, en images et en quelques mots : A comme dans (Gilles) Archambault, B comme dans (Philippe) Besson, D comme dans (Hélène) Dorion… Aussi au sommaire, Annie Perreault n’a jamais lu L’idiot de Dostoïevski, malgré des études en littérature et études russes; Vicky Gauthier présente Jeanne Landre, l’écrivaine méconnue de romans comiques, grinçants, grotesques; Bernard Mulaire retrace le chemin des récits intimistes gais au Québec; la correspondance entre le poète-éditeur Anthony Lacroix et Valérie Forgues ; les préoccupations philosophiques et métaphysiques de Simon Nadeau; Alexandre Gefen et le déploiement de la littérature en pratiques multiformes; Victor-Lévy Beaulieu, la Chine et Facebook.
Numéro 168 – Automne 2022
L’édition de l’automne de Nuit blanche met de l’avant Emma Haché, dramaturge et poétesse acadienne, rarement présentée en Acadie. Benoît Doyon-Gosselin brosse son portrait et l’autrice offre un poème inédit. Restez en Acadie en découvrant l’entretien avec le poète Jonathan Roy. Lisez aussi deux autres entretiens, l’un avec la traductrice Agnès André et l’autre avec la poétesse Judith Chavanne. L’écrivaine méconnue du XXe siècle de ce numéro est la romancière Hélène Bessette. Aussi au sommaire, des articles sur l’essayiste Mathieu Bélisle, l’autrice Catherine Voyer-Léger et une autre série de portraits photographiques d’écrivain·es tirée cette fois des années 1990. Comme d’habitude, le numéro présente aussi plusieurs recensions de livres en tout genre parus récemment.
Numéro 167 – Été 2022
FeuilleterEn couverture du numéro d’été, trouvez J.D Kurtness, autrice de romans noirs ou d’anticipation, d’univers d’où émanent une impression de « doux danger ». Patrick Bergeron s’est entretenu avec elle en marge du plus récent Festival Frye de Moncton. Le numéro présente aussi le second volet du retour en images d’écrivain·es ayant apparu·es dans les pages de Nuit blanche au courant des 40 ans d’existence de la revue. Anna Langfus est l’écrivaine méconnue mise en lumière et Raymond Guy Leblanc, l’auteur franco-canadien en vedette. La rubrique Création, quant à elle, donne à lire Jean-Paul Beaumier et Marie-Ève Sévigny. Le numéro propose ensuite un dossier sur les arts littéraires en Outaouais et parmi les articles, un texte sur les deux derniers recueils publiés par L’Écrou avant leur (triste) fermeture. Comme d’habitude, retrouvez aussi une large sélection de titre à lire, recensés par l’équipe de collaborateur·trices de Nuit blanche.
Numéro 166 – Printemps 2022
FeuilleterLa revue Nuit blanche souligne cette année ses 40 ans et pour l’occasion, elle revisite les portraits d’écrivains et d’écrivaines publiés dans ses pages au fil des ans. La rétrospective débute dans cette édition par un regard sur les années 1980. En couverture, Michel Pleau qui célèbre, lui, 30 ans de poésie. Valérie Forgues s’est entretenue avec le poète, homme discret et engagé. Lisez trois poèmes inédits. La rubrique Écrivaines méconnues du XXe siècle propose, cette saison, un portrait de Raymonde Vincent, romancière décédée en 1985, autrice d’« une œuvre d’une beauté limpide, irréductible, intacte » (François Ouellet). Dans la rubrique Écrivains franco-canadiens, c’est à l’essayiste Bernard Mulaire que s’intéresse J.R Léveillé. Également au sommaire, une incursion dans le Wiktionnaire, le capitalisme vert et les fausses nouvelles.
Numéro 165 – Hiver 2022
FeuilleterEn couverture de ce numéro de Nuit blanche, retrouvez une photographie de l’écrivaine Marie-Claire Blais datant des années 1980, prise lors d’une entrevue pour le dossier « Vivre ailleurs pour écrire ». Thérèse Lamartine rend hommage à la disparue qui « n’avait rien perdu de son intensité et de sa générosité ». Au sommaire, parcourez le quartier St-Sauveur en basse-ville de Québec à travers le livre jamais lu de Charles Quimper et une discussion entre deux résidents, Lyne Richard et Michel Pleau, puis plongez dans l’œuvre de Jean Babineau qui depuis 1993, met le chiac de l’avant et sur le même plan que les autres registres de langue. Également, la décolonisation dans l’essai au Québec, l’esprit libre d’André Major, des vies volées, usurpées, et une écrivaine Maria Borrély, qu’il faut absolument redécouvrir.
Numéro 164 – Automne 2021
FeuilleterEn couverture de l’édition automnale de Nuit blanche, retrouvez non pas une personne réelle, mais une modélisation 3D, un avatar numérique créé à partir de fragments d’images, de textures biologiques, tel un Frankenstein moderne. Il s’agit d’une œuvre, inédite à ce jour, de l’artiste multidisciplinaire et autrice Karoline Georges qui signe un article soulignant les 200 ans du fameux personnage de Mary Shelley. À l’ère de l’intelligence artificielle, le mythe de Frankenstein est peut-être plus actuel que jamais. Jeanette Winterson, figure de proue de la littérature queer britannique, en fait la preuve avec Frankissstein comme l’écrit Patrick Bergeron dans l’article « De l’amour et des restes posthumains ». Aussi, Michel Pleau poursuit son enquête auprès de neuf poètes du Noroît, maison qui célèbre cette année son 50e anniversaire. Et toujours en poésie, Valérie Forgues présente le plus récent recueil de la Nord-Côtière d’origine Noémie Pomerleau-Cloutier. Bref, de parties d’échecs en réflexions sur le racisme, la misogynie ou encore le rêve, ce numéro vous réservent d’intéressantes réflexions. (source : Nuit blanche)
Numéro 163 – été 2021
FeuilleterLe numéro du printemps l’avait annoncé. Le numéro d’été de la revue Nuit blanche y plonge. Voyez de plus près ce qu’il en est du « projet Sagalane », de ses sauvages ramifications et de son bibliothécaire de survie en chef, Charles Sagalane , qui signe « Le livre jamais lu » de cette édition. Complice, la photographe littéraire Sophie Gagnon-Bergeron poursuit l’aventure « Bibliothèque de survie », la documente dans un photoreportage en territoire de l’inattendu, celui de la littérature en cavale dans l’infini d’un paysage de montagnes et de lacs. Ce numéro propose aussi France Daigle dans la rubrique « Écrivains franco-canadiens », un texte de création signé Charles Sagalane, un sondage auprès de poètes des Forges par Michel Pleau à l’occasion du 50e anniversaire des Écrits des Forges, un article de Thérèse Lamartine « De la pédo-apologie à la pédocriminalité »où elle dissèque la portée de trois livres, trois histoires et un entretien avec l’autrice Catherine Leroux.
Numéro 162 – printemps 2021
FeuilleterEn couverture du numéro printanier de la revue Nuit blanche se trouve l’une des bibliothèques de survie de l’auteur et voyageur littéraire Charles Sagalane, rappelant comment un atlas littéraire, à l’image de celui qui est présenté en ouverture, permet de découvrir le paysage littéraire québécois selon l’itinéraire de chacun. En entrevue, voyez les ciels d’Abitibi qui colorent l’œuvre de Louise Desjardins, puis, parcourez ces « espaces où tout flambe » que sonde Émilie Turmel. Lisez aussi un hommage rendu au poète Gilles Hénault. Ensuite, examinez les questions liées à l’antiracisme et aux mécanismes qui lui sont contraires dans « Le Noir et le Blanc ». La crise des médias est, elle, abordée à travers Le journaliste béluga de Mathieu-Robert Sauvé et Nous méritons mieux de Marie-France Bazzo. Eh oui, Pierre Nothomb, l’écrivain méconnu de ce numéro, « chantre de la nature et des arbres » est bien lié à une romancière belge bien connue... Il est son arrière-grand-père ! (source : Nuit blanche)
Numéro 161– hiver 2021
FeuilleterDans le numéro de l’hiver de la revue Nuit blanche, marchez avec Jean-Paul Baumier sur les pas d’André Major dans ses plus récents carnets : Les pieds sur terre, puis avec Michel Pleau qui s’est entretenu avec le poète Pierre Chatillon. Luba Markovskaia, n’en déplaise à feu sa grand-mère, n’a jamais lu Guerre et Paix. Alexandra Rivard présente Odette Dulac, l’« Écrivaine méconnue » de ce numéro, célèbre chanteuse et actrice, qui délaisse la scène et s’affirme comme écrivaine engagée. Puis, David Laporte examine les nouveaux enjeux – complexes – liés à la liberté d’expression et à ses limites à travers quatre essais bien différents. Aussi au sommaire, le garçon qui raffolait des chasse-neiges » (une entrevue avec Sébastien L. Chauzu) et Louis Haché, « Le chantre de la Péninsule acadienne » dans la rubrique « Écrivains franco-canadiens ».
Numéro 160 – automne 2020
FeuilleterQui est cette femme mystérieuse portant le large chapeau en couverture du numéro d’automne de la revue Nuit blanche ? Catherine Colomb, romancière suisse ayant passé inaperçue en dehors de son pays, « est pourtant une des plus grandes écrivaines du XXe siècle ». Découvrez-la dans la rubrique « Écrivain(e)s méconnu(e)s du XXe siècle » qui fête ses 20 ans. Célébrant aussi ses 20 ans, la rubrique du « Livre jamais lu » cède la parole à Valérie Forgues qui raconte le livre (ou plutôt le film) l’ayant naguère fortement marquée. Aussi au sommaire : une lettre de Michel Pleau au poète et professeur Jean-Noël Pontbriand, les « récits naturels » de Jean-Yves Soucy, François Landry et Muriel Wylie Blanchet, Suzanne Jacob et ses œuvres, une balade avec Heather O’Neill dans les rues montréalaises, et De Gaulle, l’indépendantiste, La tentation québécoise de John F. Kennedy et Qui veut la peau du Parti québécois ? de Jean-François Lisée à travers la plume de François Lavallée. (source : Nuit blanche)
Numéro 159 – été 2020
FeuilleterPour son édition estivale, Nuit blanche propose discussion et réflexions autour des « arts littéraires ». Il est aussi question de sexualité avec un article sur trois ouvrages consacrés à « Marie-Victorin, un frère pas comme les autres », et un sur l’essai explosif de Laura Kipnis, qui n’a pas peur des positions impopulaires, Le sexe polémique. Quand la paranoïa s’empare des campus américains. L’écrivaine méconnue mise de l’avant cette fois est la licenciée ès lettres et danseuse nue Colette Andris. Aussi un sommaire, une entrevue avec Audrée Wilhelmy, le roman Ténèbre de Paul Kawczak, un hommage de Michel Pleau à Nicole Gagné et de nombreux commentaires critiques de lecture dont, entre autres, La trajectoire des confettis de Marie-Ève Thuot, Fabliau des temps nouveau d’Antonine Maillette et Shuni de Naomi Fontaine.
Numéro 158 – printemps 2020
FeuilleterAprès un numéro consacré à l’imaginaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean et un sur celui de la Côte-Nord, c’est vers la Gaspésie et les Îles de la Madeleine que se tourne le magazine Nuit blanche, que ce soit aux Îles de Geneviève Boudreau, à Bonaventure chez Philippe Garon ou dans les terres de la Gespe’gewa’gi avec Philippe Ducros. Avec Andréanne R. Gagné et David Laporte, plongez au cœur du roman gaspésien contemporain. Suivez Rachel Leclerc dans sa quête de sens et de beauté. Revisitez, avec François Ouellet et Roland Bourneuf, les jours gaspésiens des classiques Ferron et Breton. Parcourez le pays fabuleux – expression de Sylvain Rivière – avec Yves Laberge. Rêvez à Miguasha avec Renaud Longchamps. David Lonergan vous invite à redécouvrir Françoise Bujold poète, dramaturge et graveuse qui a su unir lyrisme et parler gaspésien. Car ce n’est pas d’hier qu’on écrit la Gaspésie et les Îles : un coup d’œil à la chronologie qui clôt ce dossier vous ouvrira des imaginaires à explorer. (source : Nuit blanche)
Numéro 157 – hiver 2020
FeuilleterAu sommaire et en couverture du numéro hivernal du magazine Nuit blanche, retrouvez un portrait de l’écrivain américano-montréalais David Homel que Michèle Bernard a rencontré. Redécouvrez, dans la rubrique Écrivaines méconnues du XXe siècle, l’œuvre abondante de la chroniqueuse et romancière Jeanne Loiseau, connue sous le pseudonyme de Daniel Lesueur, active jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Dans la rubrique Écrivains franco-canadiens, c’est le travail du Manitobain Rossel (né Russel) Vien, alias Gilles Delaunière, alias Gilles Valais, historien, écrivain, journaliste et animateur de radio, décédé en 1992 qui est mis en lumière. Ce numéro propose aussi une réflexion sur Bob Morane et le Québec dans la foulée du livre Les éditions Marabout, Bob Morane et le Québec de Jacques Hellemans, un regard sur la littérature acadienne et de nombreuses suggestions de lecture pour peupler l’hiver.
Numéro 156 – automne 2019
FeuilleterLe numéro d’automne de la revue Nuit blanche fait la part belle à des autrices d’horizon divers. En couverture et en entrevue, rencontrez l’écrivaine et artiste multidisciplinaire Karoline Georges dont le roman De synthèse a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général en 2018. Lisez aussi un portrait de la poétesse franco-ontarienne Andrée Lacelle et un d’Henriette Valet, autrice française de deux romans dans les années 30, sortie de l’oubli par la réédition en 2019 de Madame 60 bis par L’Arbre Vengeur. Encore, les éditions Mémoire d’encrier et Naomi Fontaine ont eu la bonne idée de tirer d’un presque oubli Eukuan nin matshi-manitu innushkueu/Je suis une maudite Sauvagesse de la militante An Antane Kapesh, tout premier livre innu initialement paru en 1976. Également au sommaire : Notre-Dame de Paris dans la littérature, un portrait de Bernard Weber, les dix ans du festival Québec en toutes lettres et plusieurs recensions et suggestions de lecture.
Numéro 155 – été 2019
FeuilleterAu tournant des années 2010-2020, il n’est pas inutile « de savoir, de se rappeler, de découvrir que la boucane a déjà existé, ainsi que quelques barbus ». Avec le dossier ou plutôt collage, « Québec psychédélique », la revue Nuit blanche revisite, dans son édition estivale, une époque où « tout était à refaire ». Regards actuels, espiègles, critiques, voire acides s’entrecroisent à propos de ces années de révolte et d’utopie(s) : celles des communes, de la revue Mainmise; des Jean Basile, Geoges Khal, Denis Vanier et tant d’autres. Ce numéro propose aussi un 25e portrait d’écrivain franco-canadien, celui du Franco-Manitobain Jean Chicoine et un de Francis de Miomandre, écrivain méconnu du XXe siècle. Retrouvez aussi des articles sur Paul Auster, le Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec et plusieurs commentaires critiques de fictions et d’essais récemment parus.
Numéro 154 – printemps 2019
FeuilleterLa revue Nuit blanche récidive avec un second numéro printanier consacré à cartographier l’imaginaire québécois, région par région. Après un dossier sur le Saguenay-Lac-Saint-Jean (printemps 2018), voici un numéro porté par l’imaginaire de la Côte-Nord, ce « pays dans le pays ». De la taïga à la mer, des récits de voyages et de naufrages à Manikanetish de Naomi Fontaine, la région nourrit les écrits depuis longtemps. Pierre Rouxel offre une chronologie approfondie de près de 500 ans d’écrits nord-côtiers. Originaires de la région, Erika Soucy et Noémie Pomerleau-Cloutier se sont prêtées à un jeu épistolaire. Michel Pleau a écrit lui, un peu de poésie pour la poète innue Joséphine Bacon. Puis, Denys Lelièvre vous raconte Gilles Vigneault, alors que Jean-Yves Fréchette puise plutôt dans ses souvenirs du Séminaire Saint-Pie X de Hauterive, aujourd’hui devenu le Cégep de Baie-Comeau.
Numéro 153 – hiver 2019
FeuilleterÀ la une du numéro d’hiver de la revue Nuit blanche, retrouvez Dominique Fortier, autrice et traductrice dont les écrits, maintes fois primés, naviguent entre le roman et l’essai. Michèle Bernard l’a rencontrée. Découvrez ensuite la réédition du Canadien français et son double (2018 [1972]) de Jean Bouthillette, un essai dépeignant l’aliénation d’un peuple vers sa reconquête, la vie littéraire de l’auteure prolifique et éclectique Aline Apostolska et deux récentes parutions du Cheval d’août : Créatures du hasard de Lula Carballo et Les fins heureuses de Simon Brousseau, toutes deux imprégnées d’une poétique du prosaïsme. Puis, Gérald Baril retrace les critiques adressées au marxisme pour mettre au jour la dimension écologiste du programme émancipateur élaboré par Marx. Enfin, retrouvez plusieurs critiques d’ouvrages récemment parus, un article sur Le dernier chalet d’Yvon Rivard par Jean-Paul Beaumier, ainsi que « Pourquoi a-t-on décerné le prix Nobel à Bob Dylan ? » par Yves Laberge.
Numéro 152 – automne 2018
FeuilleterEn couverture du numéro d’automne de la revue Nuit blanche, retrouvez la romancière et poétesse Judy Quinn dont le septième livre L’homme-canon vient de paraître. Bruno Lemieux l’a rencontrée. L’écrivain Renaud Longchamps, lui, poursuit sa réflexion sur la genèse de son œuvre entamée dans le numéro précédent. La rubrique « Écrivains méconnus du XXe siècle » est consacrée à Panaït Istrati et celle sur les « Écrivains franco-canadiens » à Michel Ouellette. Puis, François Ouellet vous invite à découvrir Eudore Évanturel, poète canadien-français de la fin du XIXe siècle, un peu précurseur de Nelligan, un peu précurseur de la poésie moderne. Refroidi par la critique, il n’aura publié qu’un seul recueil, Premières poésies. 1876-1878. Enfin, retrouvez plusieurs critiques d’ouvrages récemment parus, une entrevue de Michèle Bernard avec Viveca Sten, prolifique autrice suédoise, anciennement avocate, et une discussion des écrits de la romancière Caroline Vu par Catherine Voyer-Léger.
Numéro 151 – été 2018
FeuilleterLa revue Nuit blanche vous invite à (re)découvrir La Scouine, roman anti-terroir d’Albert Laberge, tel que revu et réécrit 100 ans plus tard par Gabriel Marcoux-Chabot. L’auteur expose sa démarche, extraits à l’appui, et François Ouellet offre un commentaire critique de cette relecture. Ce numéro estival invite aussi à lire ou relire Margaret Atwood dont le succès, après 60 ans de carrière et dans la foulée de la portée au petit écran de La servante écarlate, ne se dément pas. Il est aussi question de l’ouvrage de vulgarisation scientifique de Siddharta Mukherjee Il était une fois le gêne, d’auteurs à découvrir : le français Hervé Bel, puis Laurent Lussier et Éric Mathieu, publiés à La Mèche, ainsi que d’un portrait de l’écrivaine franco-ontarienne Andrée Christensen. Retrouvez également un large éventail de commentaires de lecture en fiction, en poésie et en essai, et qui sait, peut-être y dénicherez-vous le livre parfait pour accompagner votre été !
Numéro 150 – printemps 2018
FeuilleterPanoramas et analyses fouillées, voix émergentes et écrivains confirmés, (re) découvertes et textes de création, Nuit blanche présente dans son numéro printanier le premier dossier de la série « Vie littéraire et imaginaire… » qui explorera chaque fois une région différente sous la loupe de sa littérature. Pour cette première, c’est du Saguenay–Lac-Saint-Jean qu'il est question et de ses territoires forestiers, maritimes ou urbains que les auteurs s’approprient et dont ils forgent l’imaginaire. Retrouvez aussi dans ce numéro Le Lactume de Réjean Ducharme, le regard tantôt caustique, tantôt amusé du poète Paul Bossé sur la société acadienne, Les pieds dans la mousse de caribou, la tête dans le cosmos de Jean-Yves Soucy : ouvrage en forme de bilan publié en février dernier à titre posthume et l’œuvre de David Treuer, le « conteur ojibwé ».
Numéro 149 – hiver 2018
FeuilleterCe numéro d’hiver 2018 clôt bellement le 35e anniversaire de Nuit blanche avec en couverture la romancière d’origine innue Naomi Fontaine. Cette année ont été mis au premier plan de jeunes auteurs prometteurs de 35 ans ou moins, soit Maude Veilleux dans le numéro printanier, Christian Guay-Poliquin dans celui d’été et Erika Soucy dans celui d’automne. Dans « Codes et voix innues contemporaines », Jean Désy signale à juste titre l’apport de Naomi Fontaine à l’expression d’une parole « autochtone et littéraire et québécoise qui n’avait pas encore été mise en forme », de même que l’engagement de Joséphine Bacon et de Natasha Kanapé Fontaine : porte-voix de leur communauté qui enrichissent la littérature et la société québécoises. Dans ce numéro, lisez aussi une entrevue avec le poète-éditeur Rodney Saint-Éloi, « Guy Gauthier, Off-Off Saint-Boniface », des articles sur Niviaq Korneliussen, Georges Leroux, Richard Ford, Yuval Noah Harari et bien plus.
Numéro 148 – automne 2017
FeuilleterC’est l’automne et pour la troisième fois, Nuit blanche présente en couverture une figure de la « relève » littéraire âgée de 35 ans ou moins, cette fois-ci la poétesse Erika Soucy. Sous la forme d’une lettre touchante à une auteure décédée à l’âge de 24 ans, elle signe un « Livre jamais lu » qui carbure à l’énergie de l’oralité. Puis, Yvon Poulin rencontre Dimitri Bortnikov, ce Russe qui manie le français comme il l’entend, en le tordant et le secouant. Viens ensuite, par Pénélope Cormier, le parcours de Serge-Patrice Thibodeau, poète-éditeur de Moncton qui inscrit l’Acadie dans l’enchaînement de tous les ailleurs. Découvrez aussi Henri Barbuse dans la rubrique « Écrivains méconnus du XXe siècle », des commentaires de lectures toujours plus intéressants, « D’un dialogue de sourds sur la langue » par David Laporte et « Les pamphlets de Céline : publier l’impubliable. » par Rémi Ferland.
Numéro 147 – été 2017
FeuilleterPour son numéro d’été, Nuit blanche présente en couverture le jeune romancier Christian Guay-Poliquin à qui elle confie la rubrique « Le livre jamais lu ». Les lecteurs retrouveront dans un tout autre contexte la figure du père qui habite le narrateur du Fil des kilomètres et du Poids de la neige. Puis, Jean-Paul Beaumier dialogue avec La liberté des savanes, roman de Robert Lalonde. Ensuite, dans « Noires de peau, noires de pensée », Thérèse Lamartine nous invite à tenter d’imaginer faute de comprendre dans notre chair, alors que Pierre-Luc Landry nous amène à être critique en face des catégorisations faciles dans « Littérature queer, Le refus du ghetto et des regroupements vaseux ». Enfin, la rubrique « Écrivains franco-ontariens » rappelle, dix ans après la mort de Robert Dickson, le parcours de cet important poète franco-ontarien.
Numéro 146 – printemps 2017
FeuilleterCette année marque le 35e anniversaire de Nuit blanche : la revue braquera naturellement ses projecteurs sur les auteurs âgés de 35 ans et moins, relève bouillonnante et passionnante. En couverture, Maude Veilleux, qui depuis 2010 construit une œuvre bicéphale poésie/fiction mordante, provocante, qui interroge la sexualité et le désespoir (Les choses de l’amour à marde, Prague). Autre jeune écrivaine de l’heure, Chloé Savoie-Bernard nous parle en entrevue de son recueil de nouvelles Les Femmes savantes. Ce numéro vous propose également de découvrir la plume colorée du dramaturge franco-manitobain Marc Prescott ainsi que le français Emmanuel Robin (1900-1981), auteur d’un roman mythique, L'Accusé, précurseur des existentialistes. Également au sommaire, Simon Roy et son nouvel ouvrage Owen Hopkins, Esquire; la poésie profondément humaine de Normand Bellefeuille; les textes inédits du philosophe Vladimir Jankélévitch réunis sous le titre L’Esprit de résistance; ainsi qu’une généreuse moisson printanière de comptes rendus de tous genres.
Numéro 145 – hiver 2017
FeuilleterUne grande constante traverse le dernier numéro de l’année de la revue Nuit blanche : celle du voyage. En plus de toutes les nouveautés québécoises et internationales, voici le menu qu’elle nous propose. Premièrement un panorama de la littérature routière et vagabonde, de Okanagan de Sara Lazzaroni à L’Astronome dur à cuire de Jonathan Ruel en passant par Le Fil des kilomètres de Christian Guay-Poliquin. Ensuite une approche particulière de l’« indianité » à travers l’œuvre de Louise Erdrich et Thomas King. Puis, un anniversaire : la maison d’édition L’Instant même fête ses 30 ans et se raconte à rebours. De nombreuses pages seront consacrées aux correspondances du clan Ferron. L’écrivain méconnu du XXe siècle mis à l’honneur sera le moderniste et voyageur Luc Durtain (1881-1959). La publication nous propose également de découvrir le poème inédit de Robert Yergeau Les Muses chauves ainsi qu’un portrait de l’écrivaine Gracia Couturier, entre théâtre, albums jeune public et romans.
Numéro 144 – automne 2016
FeuilleterSi le précédent numéro de Nuit blanche se penchait sur le Québec contre-culturel littéraire des grandes années 70, celui-ci met en couverture l’une des figures emblématiques de cette même époque : le poète Denis Vanier (1949-2000), dont l’œuvre sulfureuse et révolutionnaire est sans cesse redécouverte. Le numéro propose également deux entrevues, l’une avec le romancier tardif Denis Thériault (L’Iguane) et l’autre avec l’indispensable Monique Proulx. Parmi les autres ouvrages décortiqués, La Vie d’hommage (Boréal), qui rassemble des textes inédits de Jack Kerouac écrits en français, nous invite à découvrir des aspects méconnus de la légende. La rubrique consacrée aux écrivains méconnus du XXe siècle rend hommage au maître à penser d’Albert Camus, Jean Grenier, et celle des classiques québécois, à Du fond de mon arrière-cuisine de Jacques Ferron. La revue propose également un tour d’horizon des nouveautés québécoises, canadiennes et étrangères, aussi bien en roman qu’en essai.
Numéro 143 – été 2016
FeuilleterAvec ce numéro d’été, Nuit blanche salue la bonne idée qu’ont eue Vincent Lambert et Isabelle Miron de faire paraître le collectif J’écris fleuve, exercice de « géopoétique », recueil de prises de position, de récits de création en hommage au « fleuve qui soutient [notre] identité et nourrit le monde ». Chaque époque en ramène d’autres. Et l’air du temps serait à la contre-culture et aux années 1970. Par David Laporte, entre autres, tour d’horizon d’une période « à la fois bouillonnante et méconnue » qui aura laissé dans son sillage sexualité libre, groupes écologiques, coopératives d’habitation… Puis, retour en juillet 1936 pour la guerre d’Espagne. Prenant comme point de départ le roman Pas pleurer (prix Goncourt 2014) de Lydie Salvayre, Roland Bourneuf signe un texte aussi poignant qu’éclairant sur cette « guerre impitoyable et d’une extrême violence ». Ce numéro nous fait aussi découvrir Simone Chaput, l’une des voix les plus originales de la littérature franco-manitobaine, ainsi que Kebir Mustapha Ammi, écrivain d'origine marocaine, et nous propose un tour d'horizon de l'œuvre de Yann Martel.
Numéro 142 – printemps 2016
FeuilleterLe gagnant du Prix du Gouverneur général 2015 pour son roman Six degrés de liberté, Nicolas Dickner, est en une de ce numéro de printemps. Nuit blanche a rencontré pour nous le romancier un peu nerd, plutôt obsessionnel cérébral, passionné par les sciences et les techniques, les sujets pointus... comme ses héros. Ce numéro est aussi l'occasion d'en savoir plus sur une autre œuvre primée par le Gouverneur général en 2015, soit Honoré Beaugrand de Jean-Philippe Warren. L'essai de Micheline Lanctôt, Lettres à une jeune cinéaste, ainsi que la biographie d'Hector de Saint-Denys Garneau écrite par Michel Biron sont aussi au sommaire. La rubrique « Écrivains franco-canadiens » met à l'honneur la carrière de Marguerite Andersen, cette grande dame des lettres franco-ontariennes arrivée tardivement à l'écriture de fiction, son premier roman ayant été publié alors qu'elle avait près de 60 ans.
Numéro 141 – hiver 2016
Feuilleter« Grâce au livre, un peuple prend possession de son cheminement », écrit Laurent Laplante en ouverture du dossier « Un peuple et son rêve ». À travers une sélection d’ouvrages, dont certains sont parus dans la foulée du vingtième anniversaire du référendum de 1995, Nuit blanche recense les avancées, les défis, les gloires et les défaites d’un projet pour l’heure inachevé. En couverture, Hérménégilde Chiasson, surtout connu au Québec comme poète, comme ancien lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick ou encore pour ses créations en arts visuels. Mais c’est l’itinéraire du Chiasson dramaturge (Des nouvelles de Copenhague, Le Christ est apparu au Gun Club, Aliénor…) que ce numéro nous propose de parcourir.
Numéro 140 – automne 2015
FeuilleterCe numéro fait place à Gérald Leblanc, figure marquante de l’Acadie moderne et dont l’œuvre, dix ans après sa mort, reste plus que jamais vivante. Ayant consacré tout son temps à l’écriture, à la sienne et à celle des auteurs des éditions Perce-Neige de Moncton, il a contribué à l’émergence d’une parole originale, propre à l’Acadie. Cette édition nous fait aussi découvrir le troublant parcours de l’écrivaine sicilienne Goliarda Sapienza (en couverture), nous offre une entrevue avec le romancier Gilles Jobidon, dont vient de paraître La petite B, et pose un regard renouvelé sur le « poète militant » Aragon. Les critiques du premier roman de Dominique Scali, À la recherche de New Babylon, finaliste au prix du Gouverneur général, de la trilogie MaddAddam de Margaret Atwood et du travail de Janine Tessier dans Les rescapés de Berlin sont aussi au sommaire.
Numéro 139 – été 2015
FeuilleterQue VLB adore fréquenter les habitués des sommets, la preuve en est établie. Nietzsche faisait antichambre en attendant son tour. Laurent Laplante nous livre ses commentaires de lecture sur ce « non-livre » de près de 1400 pages dans lequel VLB déploie une liberté créatrice quasi-totale, fusionnant fiction et réalité, abolissant l’autobiographie connue pour retoucher le récit de son parcours et usant d’un humour qui ne doit rien à Zarathoustra. Le dossier de cette édition porte sur les romans et les essais témoignant des grands conflits de l’Histoire, de la Première Guerre mondiale à la guerre au terrorisme et au djihadisme, en passant par le nazisme. Ailleurs dans la revue, la chronique consacrée aux écrivains franco-canadiens dresse le portrait du franco-manitobain J.R. Léveillé, auteur d’une trentaine d’œuvres diversifiées et exigeantes, et Diane Vincent nous parle de Dante, son écrivain jamais lu.
Numéro 138 – printemps 2015
FeuilleterParu le même jour que la tuerie de Charlie Hebdo, Soumission de Michel Houellebecq a fait couler beaucoup d'encre. Si l’écrivain « n’est pas un bon romancier », il est néanmoins « un penseur d’une rare efficacité » ayant « le don d’illustrer, de vulgariser les malaises de notre temps » nous dit François Ouellet qui a analysé l’ouvrage pour nous. En complément, Marie-Ève Pilote se penche sur Houellebecq économiste, un essai de Bernard Maris paru fin 2014 dénonçant l’économie comme idéologie et montrant les « vertus éclairantes de la littérature ». En entrevue, la romancière et professeure au collégial Roxanne Bouchard (en une), qui s’évertue à faire tomber ses étudiants amour de la littérature québécoise. Denise Bombardier, aussi interviewée pour ce numéro, nous fait découvrir son Dictionnaire amoureux du Québec.
Numéro 137 – hiver 2015
FeuilleterMultiples, les figures du père et de la mère traversent ce numéro. Recommencements d’Hélène Dorion, Le feu de mon père de Michael Delisle et C’est le cœur qui meurt en dernier de Robert Lalonde font partie des œuvres analysées dans cette édition qui interrogent la thématique de la filiation et du poids de l’héritage familial. Puis, un portrait du poète franco-ontarien Éric Charlebois, lui aussi fortement préoccupé par les thèmes de l’enfance et de la filiation, est signé par Catherine Voyer-Léger. Ailleurs dans la revue, l’écrivaine, poète et essayiste France Théoret (en couverture) évoque sa « Généalogie littéraire » dans la rubrique « Le livre jamais lu » et commente ses entretiens avec Louky Bersianik réalisés en 2006 et récemment publiés.
Numéro 136 – automne 2014
Feuilleter« Doubles, pseudos et caméléons », voilà le titre du dossier spécial que propose Nuit blanche à l’occasion de la 5e édition du festival Québec en toutes lettres. On s’intéresse à la fabrication d’identités fictives dans l’histoire littéraire, notamment au caméléonesque Romain Gary, mais aussi aux thèmes du double et de la réinvention de soi chez nos contemporains écrivains. Hors dossier, Laurent Laplante commente le premier tome des Chroniques politiques de René Lévesque; Paul Renard tire de l’oubli André Obey (1892-1975), auteur de quatre romans, dont Le joueur de triangle; et David Lonergan nous fait découvrir l’œuvre de l’Acadien Claude Le Bouthillier.
Numéro 135 – été 2014
FeuilleterAvec ce numéro d’été revient la rubrique de création littéraire « Le livre jamais lu ». La parole est cette fois-ci donnée au Manitobain J.R. Léveillé, auteur, entre autres, du Soleil du lac qui se couche. Quatre ans après la mort de Pierre Vadeboncoeur, Nuit blanche revient sur le parcours, entre classicisme et modernité, de l’essayiste qui sans cesse a su réévaluer sa pensée. Sous la rubrique « Écrivains franco-canadiens », l’œuvre du romancier originaire d’Ottawa Daniel Poliquin est présentée par François Ouellet tandis que le plus récent ouvrage de ce dernier, Grandeurs et misères de l’écrivain national, Victor-Lévy Beaulieu et Jacques Ferron, fait l’objet d’un compte rendu critique par Laurent Laplante.
Numéro 134 – printemps 2014
FeuilleterDans ce numéro de printemps, Catherine Voyer-Léger dresse le portrait posthume du poète et essayiste polémiste Robert Yergeau, figure multiple des littératures franco-canadienne et québécoise. La mémoire et l’héritage sont des thèmes récurrents dans la littérature, spécialement dans Mon père, ce truand de Deni Y. Béchard et Mémoire du feu d’Eduardo Galeano, deux parutions analysées par Patrick Bergeron et Michel Nareau respectivement. Le collaborateur Jean-Paul Beaumier découvre avec délectation le Journal d’un écrivain en pyjama de Dany Laferrière et Judy Quinn pénètre dans la Géométrie des ombres de Jean-Pierre Issenhuth.
Numéro 133 – hiver 2013
FeuilleterLes zombies sont partout, même sur la couverture du dernier Nuit blanche! Non seulement ils envahissent les jeux vidéos et le cinéma depuis longtemps, mais les zombies sont maintenant apparus au rayon « essais » des librairies. Patrick Bergeron nous parle de ce phénomène en analysant trois ouvrages québécois portant sur le sujet. De son côté, Laurent Laplante commente deux livres illustrant l’histoire du tourisme au Québec, tandis que Michèle Bernard analyse pour nous le récit autobiographique de Madeleine Gagnon, Depuis toujours, paru en 2013 et retraçant plus de 45 ans d’une vie vouée à l’écriture. À lire aussi, un portrait de la jeune écrivaine Néo-Écossaise Georgette LeBlanc et la critique du polar Blue Jay Way de Fabrice Colin.
Numéro 132 – automne 2013
FeuilleterPour son numéro d’automne, Nuit blanche publie un dossier spécial soulignant les 30 ans de la disparition de Gabrielle Roy. Les collaborateurs Andrée Ferretti, Catherine Voyer-Léger et Laurent Laplante, pour ne nommer que ceux-ci, retracent le parcours de cette grande écrivaine à travers la relecture de son œuvre et l’analyse des grands thèmes qui la sillonnent. Hors dossier, le poète Renaud Longchamps signe un texte émouvant en hommage à la tragédie de Lac-Mégantic, Patrick Bergeron nous invite à (re)découvrir l’œuvre de Colette Peignot, dite Laure, et la section « Écrivains franco-canadiens » présente Dyane Léger, poétesse et artiste visuelle acadienne.
Numéro 131 – été 2013
FeuilleterOù en est le Québec d’aujourd’hui? Regroupés sous le thème « Visages et perceptions du Québec », cette édition estivale de Nuit blanche fait la part belle à dix essais parus récemment et qui abordent, de près ou de loin, la question identitaire et de l’indépendantisme dans la belle province. Le lumineux essai d’Yvon Rivard intitulé Aimer, enseigner est à l’honneur dans un commentaire critique de Jean-Paul Beaumier tandis qu'Andrée Ferretti nous fait part de sa lecture de La passion suspendue, un recueil d’entretiens réalisés par Leopoldina Pallotta della Torre avec la grande Marguerite Duras. À découvrir aussi, « les deux pôles » d’Herman Hesse selon Roland Bourneuf et la chronique « Le livre jamais lu » signée par Francine Allard.
Numéro 130 – printemps 2013
En couverture, le village de Mingan, ou Ekuantshit : intersection des peuples, lumière de la côte, arrière-plan religieux… Cette photographie de Mathieu Dupuis, tirée du livre-album Objectif Nord, Le Québec au-delà du 49e, cosigné par Jean Désy et Serge Bouchard, annonce la critique par Laurent Laplante de cet ouvrage paru en 2013 aux éditions Sylvain Harvey. Afin de souligner les 10 ans du Prix littéraire des collégiens, dévoilé le 12 avril dernier lors du Salon international du livre de Québec, Nuit Blanche nous offre un article sur chacun des cinq finalistes par cinq collaborateurs différents. À découvrir aussi : le dernier roman de Robert Lalonde sous la plume de Jean-Paul Beaumier, la rencontre de la jeune romancière Hélène Frédérick avec l’œuvre de Pirandello sous la rubrique « Le livre jamais lu » et la biographie de Pierre Laporte, un homme dont la vie a été « effacée par sa mort », analysée par Laurent Laplante.
Numéro 129 – hiver 2013
FeuilleterEn couverture, la célèbre Vague de Hokusai propose une incursion dans le Japon actuel et passé. Vincent Thibault, dans « Passerelles et possibles », célèbre le grand Haruki Murakami avec son regard de jeune écrivain ayant séjourné au Japon. De même, Mille automnes de Jacob de Zoet de Simon Roy évoque le Japon absolument fascinant d’une autre époque tel que dépeint par David Mitchell. Deux articles sont consacrés à l’écrivain et traducteur franco-ontarien Daniel Poliquin et François Ouellet présente son admirable dernier-né, L’historien de rien. À lire aussi : un texte d’Élisabeth Vonarburg qui se prête au jeu du « Livre jamais lu » ainsi qu’un article sur la vie et l’oeuvre du poète d’origine acadienne Fredric Gary Comeau.
Numéro 128 – automne 2012
À l’occasion du 3e festival Québec en toutes lettres, Nuit blanche publie un grand dossier consacré à Isaac Asimov, à la science-fiction, à son sous-genre dit post-apocalyptique qui, depuis le Déluge, a inspiré et inspire toujours des œuvres qui éclairent, aiguisent, modifient notre regard sur l’humanité. Sur l’immense production littéraire d’Asimov, sur son parcours atypique, et jusqu’aux préoccupations les plus actuelles quant à l’avenir de notre monde, se croisent dans ce dossier les points de vue de 15 auteurs d’horizons divers, entre autres: Cyrille Barrette, Daniel D. Jacques, Jean-François Lisée, Jean-François Chassay et Élisabeth Vonarburg. Hors dossier, pour la rubrique «Écrivains franco-canadiens», David Lonergan présente l’œuvre de l’Acadienne Rose Després.
Numéro 127 – été 2012
Dans ce numéro d’été, la rubrique «Écrivains méconnus du XXe siècle», lancée en 2000, présente son cinquantième portrait, celui de Valentine de Saint-Point, figure oubliée de l’avant-garde parisienne des années 1910. Au cœur du sommaire, Nuit blanche consacre un dossier à la guerre. Par le journal, le roman, le reportage, la photographie, entre autres, treize regards scrutent les conflits d’hier à aujourd’hui. Jean-Paul Beaumier poursuit sa série sur les beaux petits livres inclassables avec Sept oiseaux, mon père et moi de Robert Lalonde, illustré par René Derouin. Enfin, Jean-Guy Hudon revient sur deux volumes de la collection «Cahiers Gabrielle Roy», publiée par les éditions du Boréal depuis quinze ans.
Numéro 126 – printemps 2012
Atiq Rahimi, Prix Goncourt 2008, est l’un de ces écrivains «exilés de la langue». Son passage du persan au français lui a apporté reconnaissance et célébrité. Regard sur une œuvre qui sonde les crises, les déchirements, les tabous de la société afghane. En couverture: l’une des illustrations de 60 biscuits chinois/60 Chineese Cookies du Montréalais Lew Yung-Chien, primé par The Art Society of China (Taïwan). Dans la chronique «Écrivains méconnus du XXe siècle», on découvre le romancier et poète René Laporte (1905-1954). On nous présente aussi le Torontois Didier Leclair dans la chronique «Écrivains francophones d’Amérique». Enfin, plusieurs ouvrages sont commentés, notamment La Société de musique contemporaine du Québec, de Réjean Beaucage.